Le nom Nénu est un clin d’œil au restaurant, le Nénuphar situé à Woluwé-Saint-Lambert. C’est en effet le fils du patron de celui-ci qui est aux fourneaux de Nénu. Le Nénuphar propose une bonne cuisine avec des plats assez classiques. Ici, on reste dans la cuisine vietnamienne mais elle est modernisée.
Le restaurant se trouve à Saint-Gilles, dans le coin populaire de l’avenue Toison d’Or. Nous ne sommes pas loin du Colonel et si de l’extérieur, le Nénu n’est pas très visible, on est surpris de l’espace intérieur. Il y a 3 grandes salles en enfilade et au bout, on a la cuisine ouverte sous une sorte de véranda qui amène une agréable luminosité. Tout est encore flambant neuf et la décoration est sobre et très belle. C’est aménagé avec goût et on est bien installés.Je ne sais plus s’il y a une formule lunch car je me suis tout de suite penchée sur la carte qui était trop alléchante pour m’en détourner. Depuis quelques années, on est dans la tendance des plats à partager mais c’est en fait, une habitude qui existe depuis toujours dans la culture asiatique. Ils proposent néanmoins deux plats « complets » pour ceux qui tiennent à leur assiette. On a évidemment préféré partager et on a pris 6 plats pour 2. Il y avait le Banh-cuon, des crêpes de riz cuites à la vapeur avec du porc haché et du bacon croustillant pour 8 euros. Il y avait trois crêpes et elles étaient délicieuses. La cuisson était parfaite et la pâte restait solide lorsqu’on la manipulait avec les baguettes. Il n’y avait pas trop de pâtes par rapport à la viande et légumes. Le croustillant du bacon et les échalotes frites complétaient bien le côté moelleux de la crêpe.
Pour les fruits de mer, j’ai hésité entre les palourdes et les couteaux. J’ai finalement pris les deuxièmes et ils étaient servis avec des cacahuètes, citron vert et piments pour 13 euros. J’adore les couteaux qu’on ne trouve pas souvent à la carte. Ils étaient bien nettoyés (ce n’est pas toujours le cas) et le croquant ne venait pas du sable mais des cacahuètes. Le citron vert se marie bien avec les couteaux et cette note acidulée est très agréable.
Quand je vois de la mangue au menu, je n’hésite pas longtemps. Nous avons donc pris les rouleaux d’agneau « La-lot » avec de la mangue fraîche pour 12 euros. J’aime bien la manière dont les plats sont revisités. Les feuilles de La-lot sont souvent utilisées pour enrouler la viande. On trouve habituellement du bœuf et de la citronnelle mais j’ai bien aimé l’agneau qui avait des saveurs plus prononcées et la mangue était râpée avec les carottes. C’était très délicat et les mangues adoucissaient subtilement l’agneau. Cette présentation nous permet de manger facilement les rouleaux et la mangue avec les baguettes.
Nous avons enchaîné avec les ventrèches de porc, 5 épices et carpaccio de radis à 11 euros. J’adore cette partie du porc car elle est bien grasse mais ici, les morceaux étaient coupés finement et bien poêlés. J’aurais préféré que cela soit un peu moins cuit pour profiter de la différence de texture entre le gras et la viande. Le radis était du Daikon, qu’on voit fréquemment dans la cuisine japonaise. Il était mariné et avait un goût acide bien prononcé. Le mélange était intéressant.
C’est ma petite-cousine qui avait envie de prendre la tête de saumon « nuoc-mam » à 8 euros. En Asie, on en raffole et il est clair qu’en Belgique, les poissons arrivent souvent sans tête dans notre assiette. Désolée pour les âmes sensibles qui vont peut-être détourner les yeux de cette photo mais nous nous sommes régalées. La chair du poisson est vraiment tendre sur cette partie et puis, cela fait partie de la philosophie zéro déchet. On ne laisse pas grand chose en Asie à part les arrêtes. Le poisson était légèrement sucré, c’était parfait. La cuisson était bien maîtrisée pour que cela ne soit pas trop sec.
C’est le serveur qui nous a suggéré la cuisse de poulet fermier désossée, « banh-mi » à 13 euros car ce serait l’un de leurs plats signature. Le banh mi fait référence au sandwich à la vietnamienne. On nous a servi le poulet dans une sauce légèrement épicée avec du lait de coco et des aubergines. Il y avait également un morceau de baguette et un mélange de condiments pour le poulet. Le poulet était très tendre et savoureux. Si l’intitulé ne m’avait pas tenté, je suis contente que ce plat nous ait été conseillé.
Je me suis rendue au restaurant deux jours après l’ouverture en me disant que j’allais expérimenter quelques erreurs de jeunesse. Il n’en était rien, j’ai été impressionnée par la qualité du service et la rapidité en cuisine. Tout était vraiment impeccable.
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h
Rue Dejoncker 21, 1060 Saint-Gilles
The name Nénu is kind of linked to the restaurant, the Nénuphar located in Woluwé-Saint-Lambert. It is indeed the son of the owner who is in charge of Nenu. The Nénuphar offers good food with fairly classic dishes. Here, we still have Vietnamese cuisine but it is modernized.
The restaurant is located in Saint-Gilles, in the popular neighborhood of Toison d’Or Avenue. We are not far from the Colonel and if from outside, the Nénu is not very visible, we are surprised by the interior space. There are 3 large rooms in a row and at the end, we have the open kitchen under a kind of veranda which brings a pleasant brightness. Everything is still brand new and the decoration is sober and very beautiful. It is tastefully furnished and well displayed. I do not know if there is a lunch formula because I immediately looked at the menu which was very appealing. Since a few years, we are in the trend of sharing dishes but it is in fact a habit that has always existed in Asian culture. They nevertheless offer two « complete » dishes for those who like to have to their own plate. We obviously preferred sharing and we had 6 courses for 2. There was the Banh-cuon, steamed rice pancakes with chopped pork and crispy bacon for 8 euros. There were three pancakes and they were delicious. The cooking was perfect and the dough remained solid when handled with chopsticks. There was not too much dough compared to meat and vegetables. The crispy bacon and fried shallots complemented the mellow side of the pancake.
For the seafood, I hesitated between clams and grilled razor shells. I finally took the second and they were served with peanuts, lime and peppers for 13 euros. I love razor shells even though they are not often found in the menu. They were well cleaned (this is not always the case) and the crunchiness did not come from the sand but the peanuts. The lime goes well with the razor shells and this acidulous note is very pleasant.
When I see mango on the menu, I do not hesitate long. So we took the rolls of lamb « La-lot » with fresh mango for 12 euros. I like the way the dishes are revisited. La-lot leaves are often used to wrap meat. We usually find beef and lemongrass but I liked the lamb that had more pronounced flavors and the mango was grated with carrots. It was very delicate and the mangoes subtly softened the lamb. This presentation allows us to easily eat the rolls and mango with chopsticks.
We have followed with pork bellies, 5 spices and radish carpaccio at 11 euros. I love this part of the pork because it is very fat but here, the pieces were cut finely and pan-fried. I wish it was a little less cooked to enjoy the difference in texture between fat and meat. The radish was Daikon, which is often used in Japanese cuisine. It was marinated and had a strong acid taste. The mix was interesting.
It’s my niece who wanted to take the salmon head « nuoc-mam » at 8 euros. In Asia, we love it and it is clear that in Belgium, fish often arrive without a head on our plate. Sorry for the sensitive persons who will perhaps look away from this picture but we feasted. The flesh of the fish is really tender on this part and then, that is part of the zero waste philosophy. We do not leave much in Asia except the bones. The fish was slightly sweet, it was perfect. The cooking was well controlled so that it was not too dry.
It was the waiter who suggested the boneless farm chicken leg, « banh-mi » at 13 euros because it appears to be one of their signature dishes. The banh mi refers to the Vietnamese sandwich. We were served the chicken in a slightly spicy sauce with coconut milk and aubergines. There was also a piece of baguette and a mixture of condiments for the chicken. The chicken was very tender and tasty. If the title did not tempt me, I’m glad that this dish was recommended.
I went to the restaurant two days after the opening thinking that I was going to experience some wait because it takes some times to put things in place. It was not so, I was impressed by the quality of service and speed in the cooking. Everything was really impeccable.
Open Tuesday to Saturday from 12pm to 2pm and from 7pm to 10pm
Rue Dejoncker 21, 1060 Saint-Gilles