J’avais déjà eu l’occasion de découvrir la cuisine d’Alain Bianchin mais je ne vous en avais pas encore parlé. Mes précédentes visites avaient toujours été synonyme de bonheur et plaisir dans l’assiette.
Le restaurant se situe à Jezus-Eik et est facile d’accès pour les non-Bruxellois qui évitent de rentrer dans la ville. L’endroit est sobre et moderne mais reste chaleureux. J’aime beaucoup la décoration et les murs bicolores. Il y a une partie un peu surélevée où nous nous sommes installées, cela permet de voir les cuisines et le Chef travailler. C’est aussi l’espace bar donc il y a un peu plus de passage que si vous êtes assis dans la pièce principale. A l’arrière se trouve une salle privée qui peut accueillir une dizaine de personnes.
Nous avons pris le lunch 3 services à 44 euros. En dégustation, nous avons eu des madeleines aux olives et anchois, un maquereau en deux textures: rillettes et fumé, un velouté de potiron et graines de tournesol et un Royal de foie gras, espuma de parmesan, Porto et croustillant de peau de poulet. Toutes les dégustations étaient bien réalisées et savoureuses mais le royal de foie gras sortait du lot. C’était crémeux et aérien mais avec un croustillant apporté par la peau de poulet.
Le premier service était un tartare de veau, gremolata et radis. La gremolata est une persillade italienne utilisée pour assaisonner les viandes blanches et particulièrement, l’osso bucco. L’assiette était joliment présentée. La viande était bien coupée, avec des morceaux qui ne dénaturaient pas la qualité du veau. La gremolata était parfaite pour assaisonner le veau qui peut parfois être un peu fade. Le radis ajoutait un peu de croquant à l’ensemble.
On a continué avec la joue de bœuf braisé et poêlé, légumes automnales et chicons. Je vous avoue que quand j’ai vu l’assiette, je n’étais pas fort emballée. Je trouvais le morceau trop gros mais quand j’ai goûté la viande, j’ai immédiatement changé d’avis. La viande était incroyablement tendre, la lame du couteau s’enfonçait dedans sans forcer. J’ai essayé de profiter de chaque bouchée car je ne sais pas si j’aurai encore l’occasion de goûter un telle joue de bœuf. Je ne saurais même plus vous parler des accompagnements tellement j’étais subjuguée par la viande.
Pour terminer en douceur, nous avons reçu un crémeux au chocolat blanc, tartare d’ananas et sorbet d’ananas. La combinaison chocolat et fruits fonctionne toujours bien. On a le côté gourmand qu’on recherche dans le dessert mais aussi de la fraîcheur et une pointe d’acidité avec l’ananas. Il y a un bel équilibre et cela permet de ne pas avoir quelque chose de trop lourd pour finir le repas.
Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 et le samedi de 19h à 22h30
02-657.67.88
Chaussée de Bruxelles 663, 3090 Overijse
I already had the opportunity to discover the cuisine of Alain Bianchin but I did not write about it. My previous visits had always been synonymous with happiness and pleasure on the plate.
The restaurant is located in Jezus-Eik and is easily accessible for non-Brussels residents who avoid entering the city. The place is sober and modern but remains warm. I love the decoration and the two-tone walls. There is a little elevated part where we settled, it allows to see the kitchen and the Chef in action. It is also the bar area so there is a little more passage than if you are sitting in the main room. At the back is a private room that can accommodate a dozen people.
We had the 3 course lunch at 44 euros. To start, we had madeleines with olives and anchovies, a mackerel in two textures: rillettes and smoked, a velouté of pumpkin and sunflower seeds and a Royal of foie gras, parmesan espuma, Porto and crispy chicken skin. All tastings were well done and tasty but the royal foie gras stood out. It was creamy and airy but with a crispness brought by the chicken skin.
The first service was a veal tartare, gremolata and radish. Gremolata is an Italian parsley used to season white meats and especially osso bucco. The plate was beautifully presented. The meat was well cut, with pieces that did not ruin the quality of the veal. The gremolata was perfect for seasoning the veal which can sometimes be a little bland. The radish added a little crunch to the whole.
We continued with the braised and seared beef cheek, autumn vegetables and chicory. I confess that when I saw the plate, I was not very excited. I found the piece too big but when I tasted the meat, I immediately changed my mind. The meat was incredibly tender, the blade of the knife squeezed in without forcing. I tried to enjoy every bite because I do not know if I will still have the opportunity to taste such a cheek of beef. I can not even tell to you about the sides so much I was subjugated by the meat.
To end the meal, we received a white chocolate cream, pineapple tartar and pineapple sorbet. The chocolate and fruit combination always works well. We have the gourmet side that we look for in the dessert but also the freshness and a touch of acidity with the pineapple. There is a nice balance and it is definitely not too heavy to finish the meal.
Open Tuesday to Friday from 12h to 14h30 and from 7pm to 10.30pm and Saturday from 7pm to 10.30 pm
02-657.67.88
Chaussée de Bruxelles 663, 3090 Overijse