J’ai été particulièrement gâtée culinairement ces derniers temps. C’est à la Gloriette que j’ai été invitée par une superbe journée d’été. On a pris la direction de Marche-en-Famenne pour découvrir ce restaurant. Les températures plus que clémentes nous ont menées à la terrasse. Je ne pourrai donc pas vraiment vous parler du restaurant mais la terrasse est un petit coin de paradis. Ici, pas besoin de parasol, les arbres nous fournissaient l’ombre nécessaire. Le jardin est magnifiquement entretenu et le potager d’où sortent les herbes que nous allons retrouver dans nos assiettes, se trouve à quelques pas des tables.
On avait l’impression d’être en vacances, au calme et au soleil. On a été reçus avec beaucoup de gentillesse par l’épouse du Chef. Nous avons beaucoup aimé discuter avec le couple de leurs restaurant, potager et cuisine. L’ambiance était conviviale et on a été accueillis comme des rois.
Nous avons goûté le Menu Découverte de 6 services pour 60 euros et avons commencé par les traditionnelles mises en bouche. L’accord mets-vins revient à 30 euros (si je me souviens bien). Il y avait des bigorneaux, des madeleines tomate, mozzarella et basilic, une mousse de caille, chips de tomate, un kromeski de pied de porc et une asperge à la Flamande revisitée.
Autant vous le dire tout de suite, on a été complètement séduits par la cuisine de la Gloriette. Il y a eu une belle progression dans les plats qui nous ont été servis pour terminer en apothéose avec le dessert. A chaque bouchée, nous nous émerveillions des saveurs et des accords proposés. Tout était juste, fin, équilibré et c’était un délicieux moment. D’habitude, quand il fait si chaud (autour des 28 degrés), je n’ai pas d’appétit (si, si ça m’arrive) mais il y a avait une telle envie de découvrir la créativité du Chef que chaque assiette était attendue avec impatience.
Nous avons commencé avec un velouté glacé d’asperges et sorbet de homard. C’était la première fois que je goûtais un tel sorbet et j’avais l’impression d’avoir mordu dans la chair du homard. Le goût y était, c’était impressionnant. Le velouté s’accordait bien à cette glace et était crémeux et léger.
Le tartare de bar aux herbes du jardin, velouté de sucrine (salade de la famille des laitues pommées et grasses), grissini aux algues nous a permis de goûter une partie des trésors que renferme le potager. Le plat était frais et le grissini aux algues apportait une agréable touche iodée à l’ensemble.
Le rouget barbet cuit sur peau, coulis de tomate, pain rôti, mélange de cœur de bœuf et noir de Crimée, velouté d’oignon était un plat qui avait tout pour nous plaire. On laisse le pain rôti s’imbiber du jus et on attend patiemment qu’il ait la bonne texture pour le manger. On en oublierait presque le rouget cuit parfaitement et surtout, les tomates qui avaient un goût extra.
Après un tel plat, j’aurais pu m’arrêter là tellement il m’avait plu mais le Chef a su nous prendre par les sentiments avec un foie gras poêlé, déclinaison autour de la betterave (purée, sorbet et au naturel), salade de moutarde. J’ai l’impression d’avoir choisi les plats tellement mes maîtres-choix y figuraient: homard, foie gras, aubergine, asperge… Les gourmands ne pourront que se régaler avec cette belle pièce poêlée de manière à avoir une jolie croûte légèrement caramélisée. La betterave déclinée ainsi révèle des saveurs différentes.
On a poursuivi avec une pintade cuite à basse température, girolles, haricots coco, mousseline céleri et jus au girolles. L’assiette était jolie et généreuse. J’ai toujours un doute quand je mange de la volaille mais ici, j’ai été rassurée dès la première bouchée. La viande n’était pas du tout sèche, elle était moelleuse et juteuse. Les haricots coco avaient une texture plaisante et j’ai beaucoup aimé la mousseline de céleri.
On n’a pas résisté au plateau de fromage. En accompagnement, on avait un pain maison au noix mais on a également souhaité goûter leur gelé de géranium qui était étonnante. Cela ressemblait un peu au miel mais le goût floral en fin de bouche était somptueux.
En fin de repas, on a été gâtés par les desserts. En pré-dessert, c’était une assiette autour du chocolat, poivron et de la framboise. C’était à nouveau un mélange inhabituel et j’ai été conquise par l’harmonie des goûts. Le dessert était juste magnifique. Il y avait sur l’assiette, un clafoutis aux framboises, sorbet myrtille, meringue au basilic, gelée de framboise et tomate nature. C’était à nouveau une belle assiette avec ces sorbets qu’on a appris à apprécier durant tout le menu. La gelé de framboise était excellente et apportait un plus à l’assiette qui était fort crémeuse. On a tout adoré jusqu’aux dernières miettes des mignardises.
Merci au Chef Olivier Bauche et son épouse Véronique pour l’invitation et le charmant accueil. A 17h, on était encore là à parler avec eux.
Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 14h, le mardi et du jeudi au samedi de 19h à 21h
084-37.98.22
I was particularly spoiled lately with the blog. I was invited at La Gloriette on a beautiful summer day. We took the direction of Marche-en-Famenne to discover this restaurant. The very warm temperatures have led us to the terrace. So I can not really talk about the restaurant but the terrace is a little paradise on earth. Here, there’s no need for umbrellas, the trees provided us the necessary shade. The garden is beautifully maintained and the vegetable garden from where the herbs that we will find in our plates come, is just next to the tables.
It was like being on holiday, it was quiet and sunny. We were welcomed with great kindness by the wife of the Chef. We enjoyed discussing with the couple of their restaurant, garden and kitchen. The atmosphere was friendly and we were greeted like royalty.
We tasted the 6-course Discovery Menu for 60 euros and began by the traditional appetizers. The wine pairings amounts to 30 euros (if I remember correctly). There were winkles, mozzarella, basil and tomato madeleines, quail mousse, tomato chips, a pork foot croquette and asparagusà la Flamande revisited.
Let me tell you right away that I was completely seduced by the cuisine of La Gloriette. There was good progression between the dishes that were served to finish on a high note with the dessert. At each bite, we marveled about the flavors and the proposed combinations. Everything was right, fine, balanced and it was a delicious moment. Usually, when it’s so hot (around 28 degrees), I have no appetite (yes, it happens) but there was such a desire to discover the creativity of Chef that each plate was eagerly awaited.
We started with an cold soup of asparagus and lobster sherbet. It was the first time I tasted such a sherbet and I felt like biting into the flesh of a lobster. The taste was there, it was awesome. The soup meshed well with the sherbet and was creamy and light.
The bar tartare with herbs from the garden, sucrine juice (salad from the lettuce family), seaweed grissini allowed us to sample some of the treasures contained in the vegetable garden. The dish was fresh and the seaweed grissini brought a nice salty touch to the plate.
The red mullet cooked on skin, tomato sauce, roasted bread, Oxheart and Noir de Crimée (tomatoes) and onion soup was a dish that had everything to please us. You get to let the bread dip and soak in the soup juice and wait patiently that it is melted enough to start enjoying it. We almost forget the mullet cooked perfectly and especially the tomatoes that had an extra taste.
After such a course, I could have stopped there because I was so pleased but the Chef was able to surprised us pleasantly with a foie gras, variation around beet (puree, sherbet and original), mustard salad. I think that if I had to choose from the menu, I wouldn’t have done better: lobster, foie gras, eggplant, asparagus… All my favourites. Gourmets will only feast with this beautiful piece fried perfectly to have a nice caramelized crust. The beet declined in 3 versions reveals different flavors.
We continued with a low temperature cooked guinea fowl, mushrooms, coco beans, celery mousseline and chanterelles juice. The plate was pretty generous. I always have a doubt when I eat poultry, but here I was reassured at first bite. The meat was not dry, it was moist and juicy. The coco beans had a pleasant texture and I loved the celery mousseline.
We did not resist the cheese plate. The sides were a homemade bread with nuts but we also wanted to taste their geranium jelly and it was amazing. It looked a little bit like honey but the floral taste we could taste was sumptuous.
For the end of the meal, we were spoiled by the desserts. The pre-dessert was a plate around chocolate, red pepper and raspberry. It was an unusual mix again and I was conquered by the harmony of tastes. The dessert was just beautiful. There was on the plate, a raspberry clafoutis, blueberry sherbet, basil meringue, raspberry jelly and tomato. It was again a beautiful plate with these sherbets we learned to appreciate throughout the menu. The raspberry jelly was excellent and brought more to the plate which was very creamy. We loved everything until the last crumbs of sweets.
A big thank to Chef Olivier Bauche and his wife Veronique for the invitation and the charming welcome. At 5pm, we were still there talking with them.
Open Tuesday to Sunday from 12h to 14h, Tuesday and Thursday to Saturday from 19h to 21h
084-37.98.22