Parfois, le hasard fait bien les choses. Cela faisait quelques mois que j’avais repéré le Yen et que je voulais y aller et voilà que je reçois une invitation à l’occasion de leur 25 ans. J’aurais donc mis beaucoup trop de temps pour les découvrir mais maintenant que je m’y suis rendue, je pense qu’ils vont souvent me revoir.
Le Yen se situe sur la rue Lesbroussart (where else ?) juste en face du Fabiola. La devanture est assez discrète et on ne s’attend pas à rentrer dans un si bel espace séparé sur deux étages. Le restaurant se trouve au rez-de-chaussée mais l’étage est disponible pour des évènements privés. On apprécie aussi la terrasse qui se situe à l’arrière et qui est joliment aménagée. Nous n’avons malheureusement pas pu en profiter vu les températures peu clémentes. Il n’y a pas de décoration kitsch typiquement asiatique, c’est plutôt contemporain à part un petit autel qui montre l’attachement des propriétaires aux traditions. C’est Monsieur Hanh Nguyen qui nous accueille avec le sourire et c’est son épouse, Thu Hong Nguyen qui est en cuisine.
On découvre la carte qui a été redéfinie pour ce 25ème anniversaire, elle a été raccourcie pour proposer des plats plus authentiques. Certains ne sont plus du tout cuisinés à l’heure actuelle car ils sont très longs à préparer. On profite d’un véritable voyage culinaire. Tout nous fait envie et mon choix pour l’entrée se porte sur la Coupelle de Cap Saint-Jacques: coques, petits légumes et cacahuètes à 9 euros. Quand je reçois l’entrée, je ne comprends pas tout de suite que celle-ci vient accompagnée d’un « kroepoek » géant, une salade de choux et de carottes et quelques croquettes. C’est un plaisir pour les yeux et les papilles sont ravies avec ces coques cuisinées avec du gingembre, de l’ail, de la coriandre et du piment doux. Les cacahuètes viennent apporter une saveur supplémentaire et du croquant. C’est délicieux et généreux.
Pour le plat, c’était un Régal du Mandarin (18,50 euros) où le canard est cuit au bain-marie pendant 10 heures. Quand j’ai lu le descriptif, j’avais peur que ce soit fade mais en fait, j’ai reçu la canard dans un bouillon. Je pouvais rajouter à loisir des nouilles et des légumes verts. A côté, il y avait une petite salade et un loempia. Le canard était fondant à souhait et se détachait de l’os. Le bouillon était léger mais avec un goût bien prononcé. Le bol contenait beaucoup de beaux morceaux et avec les nouilles, j’en avais plus qu’assez.
Mon amie avait commandé le canard dans la flamme sacrée: canard au gingembre et petits légumes à 18,50 euros. Monsieur Nguyen nous a apporté le plat pour ensuite le flamber et le cuire à table. Le canard était dans un bol en terre cuite et de temps en temps, il venait remuer le canard jusqu’à ce que la cuisson soit terminée.
On aurait pu rester encore longtemps à parler avec les propriétaires de leur amour pour la cuisine vietnamienne, de leur histoire, de leur volonté de partager les traditions qu’ils ont apprises. Si vous vous rendez au Yen, prenez le temps de partager un moment avec Monsieur et Madame Nguyen.
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h à 22h et le samedi de 19h à 22h
02-649.95.89
Sometimes, you can rely on your chance. It has been a few months since I had spotted the Yen and that I wanted to go and now I get an invitation on the occasion of their 25th anniversary. So it did take me forever to go there but now that I went, I think they will often see me.
The Yen is on the Lesbroussart Street (where else?) right in front of Fabiola. The front is fairly discreet and you do not expect to get such a nice space separated on two floors. The restaurant is on the ground floor and the second floor is available for private events. We can also sit at the terrace which is located at the rear and is nicely displayed. Unfortunately we did not get to enjoy since it was freezing cold. There is no typical Asian kitsch decor and it is contemporary except for the small altar which shows the commitment of the owners to traditions. It is Mr. Hanh Nguyen who welcomed us with smiles and his wife, Thu Hong Nguyen is cooking.
We discover that the menu has changed for this 25th anniversary, it was shortened to offer more authentic dishes. Some are not prepared anymore in other places because they are very long to prepare. We enjoy a culinary journey. It was tough to choose among all the dishes and my starter was the cup of Cap Saint-Jacques: shells, vegetables and peanuts for 9 euros. When I got the starter, I did not understand right away that it came with sides such as a giant « kroepoek », a cabbage and carrot salad and some springrolls. It was a pleasure for the eyes and the taste buds were delighted with these shells cooked with ginger, garlic, coriander and mild peppers. The peanuts bring extra flavor and crunchiness. It’s delicious and generous.
For the main course, it will be a Feast of Mandarin (18.50 euros) where the duck is cooked in a water bath for 10 hours. When I read the description, I fear that it would be too bland but actually I got the duck in a broth. I could add to leisure noodles and green vegetables. Besides, there was a small salad and a loempia. The duck was so tender and it detached from the bone. The broth was light but with a strong taste. The bowl contained many beautiful pieces and with the noodles, I had more than enough.
My friend had ordered the duck in the sacred flame: duck with ginger and vegetables for 18.50 euros. Mr. Nguyen has brought us the dish then blazed it and cooked it at the table. The duck was in a terracotta bowl and from time to time, he had the duck stir until the cooking was complete.
We could have stayed much longer to speak with the owners about their love of the Vietnamese cuisine, their story, their willingness to share the traditions they learned. If you go to Yen, take the time to share a moment with Mr. and Mrs. Nguyen.
Open Monday to Friday from 12h to 14h and from 19h to 22h and Saturday from 19h to 22h
02-649.95.89